Mo Laudi, né en 1978 en Afrique du
Sud, vit à Paris.
Artiste multidisciplinaire, compositeur, DJ et producteur, Mo Laudi est reconnu pour ses contributions essentielles à la musique afro-électronique à Londres durant la première décennie du millénaire et, depuis lors, à Paris. Poursuivant des questions en rapport avec la race, le transitionnisme post-apartheid, la post-colonialité, la mobilité et l’effacement, Mo Laudi expérimente le son comme matériau. Il crée des paysages sonores, mélangeant voix, textures et rythmes comme une critique sociopolitique de la société
En étudiant les formes et les matériaux, à travers la peinture, le collage, la sculpture, les installations et la vidéo, il se concentre sur la déconstruction de l’avenir noir, des systèmes de connaissance et de la spiritualité africaine, pour former de nouvelles voies de compréhension des multiplicités de cultures. Expérimentant avec les performances, la mode, la danse et le design, initialement informé par Achille Mbembe, Fred Moten et d’innombrables écoles de pensée divergentes, il a conçu Globalisto.
Mo Laudi s’appuie sur son expérience dans le domaine de la musique pour développer des installations sonores multicouches spécialement commandées pour des expositions et des festivals tels que celui d’Ernest Mancoba. I Shall Dance in a Different Society, Centre Pompidou, Paris (2019), OORtreders, Belgique (2020), Biennale de Casablanca, Maroc (2022). Cette année, son exposition en collaboration avec Charlotte Moth, a lieu à art3 à Valence, il travaille avec Becky Beh sur un projet pour La Clairière d’Eza Boto, Jardin des plantes, Rouen, sa première exposition personnelle aura lieu à Apartment au Cap et il est commissaire du Salon Globalisto à la Galerie Bonne espérance à Paris en mai. En 2020, une résidence à la Fondation Martell à Cognac a été le point de départ de son projet I Love Black People.
Multidisciplinary artist, composer, DJ and producer Mo Laudi is renowned for his key contributions to Afro-Electronic music in London during the first decade of the millennium and, since then, in Paris. Pursuing questions in relation to race, post-apartheid transitionalism, post-coloniality, mobility and erasure, Mo Laudi experiments with sound as material. He creates sonic landscapes, mixing vocals, textures and rhythms as a socio-political critique of society
Investigating forms and materials, through painting, collage, sculpture, installations and video, he focuses on deconstructing black futurity, African knowledge systems and spirituality, to form new pathways of understanding multiplicities of cultures. Experimenting with performances, fashion, dance and design, initially informed by Achille Mbembe, Fred Moten and countless divergent schools of thoughts,he conceived Globalisto.
Mo Laudi draws on his experience in the music sphere to develop multilayered sound installations specially commissioned for exhibitions and festivals such as Ernest Mancoba. I Shall Dance in a Different Society, Centre Pompidou, Paris (2019), OORtreders, Belgium (2020), Casablanca Biennale, Morocco (2022). This year his exhibition in collaboration with Charlotte Moth, takes places at art3 in Valence, he is working with Becky Beh on a project for La Clairière d’Eza Boto, Jardin des plantes, Rouen, his first solo show will take place at Apartment in Cape Town and he is curating Salon Globalisto at Galerie Bonne espérance in Paris in May. In 2020, a residency at the Fondation Martell in Cognac was the starting point of his project I Love Black People.